L’ancien n’en fini pas de trembler, de s’agiter, de résister. Pendant ce temps-là, une multitude de petits groupes cherchent des voies de traverse, expérimentent, avec l’idée de réduire nos égoïsmes et de moins diviser le monde.J’ai entendu dire que quand une fourmilière était détruite par un coup de pied violent, sa reine et ses ouvrières du centre mourraient, et que ce sont les ouvrières qualifiées de “paresseuses”, à la marge de la fourmilière, qui reconstruisent cette dernière.

C’est la diversité qui assure la résilience, la possibilité d’évoluer. Avec nos partenaires et nos alter-egos, Terre de Liens fait partie des adventices qui concoctent un avenir possible, plus juste.

Ça remue notamment du côté de la notion de propriété privée. L’idée de propriété collective et des “communaux” revient petit à petit dans les débats. Terre de Liens contribue au Collectif Fonciers en Commun(s)  qui a pour objet de comprendre les leviers et freins rencontrés par les “Initiatives Foncières Citoyennes” liées à l’agriculture, et de contribuer à faire évoluer le cadre juridique et légal. Le vendredi 21 octobre, le sujet arrive même dans les locaux du sénat avec un colloque “La relance des communs fonciers. Quel encadrement législatif de la propriété collective et des “communaux” utile aux territoires ?”

Ça bouge dans le bon sens !

Par Amélie, co-présidente