Dernière marche gravie sur l’échelle de l’intégration de l’agriculture à l’industrie : au cours des dernières décennies, les fermes sous forme de sociétés ont connu un essor important. Parmi elles, les sociétés financiarisées à capitaux ouverts, qui permettent à des investisseurs qui ne participent pas aux travaux agricoles de prendre le contrôle de la ferme. La présence de ces acteurs non agricoles, tels que des acteurs financiers ou agroalimentaires au capital de ces sociétés, augure d’une nouvelle ère dans l’agriculture, où le travail de la terre doit être en mesure de rémunérer ses investisseurs et où la rentabilité financière préside à l’orientation des usages de la terre. Sur ces terres, ce ne sont plus des agriculteurs, responsables de leur ferme qui travaillent, mais des salariés, qui obéissent aux ordres.

Vincent Verzat, vidéaste engagé plus connu sous le nom de Partager c’est sympa, a enquêté sur ce phénomène : retrouver son enquête vidéo >> ici <<